Une prise en charge médicale de grande qualité

L’insuffisance rénale chronique évolue différemment selon le profil des patients ; son traitement,  qui vise à ralentir sa progression pour retarder le stade terminal, doit donc être adapté à ce profil.

Plus de 500 patients accueillis dans nos centres d’hémodialyse

Au 1er janvier 2025, l’Atir prend en charge plus de 500 patients dans ses unités d’hémodialyse, partout en Nouvelle-Calédonie et à Wallis.
Elle y pratique deux techniques de dialyse :
l’hémodialyse conventionnelle, y compris en soirée (pendant quatre heures) et de nuit (pendant huit heures environ) ;

l’hémodiafiltration (HDF). Cette technique ajoute une filtration massive à l’hémodialyse conventionnelle. Elle épure donc davantage le sang du patient de ses grosses toxines. L’Atir s’est dotée du matériel spécifique nécessaire pour la pratiquer et en assure la maintenance en interne.  

Un maillage territorial étendu et performant

L’Atir est la seule structure de soins installée partout sur la Grande Terre et dans les Iles Loyauté de l’archipel calédonien. De même, à Wallis et Futuna.

Notre association surmonte la dispersion géographique de la population calédonienne grâce à :
-3 unités d’hémodialyse de proximité (UHP, équivalent des unités d’auto-dialyse, UAD) aux Iles Loyauté (1 à Maré, 1 à Lifou, 1 à Ouvéa) ;
-3 UHP dans l’intérieur de la Grande Terre ;
-1 unité mixte (UDM/UHP) exploitée à Koné, en partenariat avec l’opérateur privé U2nc ;
-2 UHP et 1 UDM de 36 postes dans le grand Nouméa.

S’y ajoutent une UHP à Wallis et bientôt une à Futuna. 

L’Atir a aussi mis en place une unité de dialyse à domicile (UDD) pour diversifier son offre de soins. Cette unité propose dialyse péritonéale et hémodialyse à domicile quotidienne.

L'Atir prend en charge l'insuffisance rénale à 360° dans toutes ses composantes.
la qualité avant tout

Les traitements en unités d’hémodialyse

La dialyse remplace la fonction d’épuration des reins et permet ainsi de vivre de nombreuses années. Elle filtre le sang à travers une membrane artificielle (le dialyseur) ou une membrane naturelle (la membrane péritonéale) qui capte ses déchets. 

Trois types d’unités de soins pour l’hémodialyse

Selon l’état de santé et le degré d’autonomie du patient, le traitement par hémodialyse se pratique dans trois types d’unités de soins. Les séances durent quatre heures et demie en général, en moyenne trois fois par semaine, un jour sur deux. Chaque type d’unités répond à des contraintes plus ou moins lourdes en termes d’environnement médical (présence médicale, équipement, consultations…).

  1. Le centre d’hémodialyse. Il se situe à proximité ou à l’intérieur d’un centre hospitalier. Il est destiné à des personnes aux problèmes de santé importants, qui ont besoin d’une surveillance médicale rapprochée.
  2. L’unité de dialyse médicalisée (UDM). Elle accueille le même type de patients que le centre, avec les mêmes contraintes de surveillance médicale.
  3. L’unité d’hémodialyse de proximité (UHP), équivalent de l’unité d’auto-dialyse en France hexagonale. Elle accueille des patients aux besoins plus légers et assez autonomes dans leurs soins.

L’Atir traite aussi les patients à domicile

L’offre de soins de l’Atir est diversifiée.

Ainsi, notre association a mis en place, en 2013, une unité de dialyse à domicile (UDD) dans son bâtiment principal, à Dumbéa sur Mer. Cette unité propose aux patients d’effectuer la dialyse chez eux, quotidiennement, selon deux modalités :

la dialyse péritonéale. Cette technique épure et filtre le sang à travers une membrane naturelle, le péritoine. Le patient la pratique tous les jours, manuellement ou avec l’aide d’un cycleur, diurne ou nocturne ;

-l’hémodialyse quotidienne à domicile (HDQ). Cette technique impose l’installation d’un générateur de dialyse chez le patient et la pose d’un abord vasculaire (ou fistule artério-veineuse) sur son avant-bras. Elle s’effectue tous les jours pendant deux à trois heures.

Au 1er janvier 2025, l’UDD de l’Atir prend en charge environ 50 patients

L’Atir prend en charge la formation du patient et de sa famille. Nous leur fournissons aussi équipements et consommables. Nous exerçons la surveillance médicale des séances, la maintenance technique et l’évacuation des déchets d’activité de soins.

Quelle que soit la technique utilisée à domicile, nos infirmiers et médecins accompagnent le patient et veillent au bon déroulement de sa dialyse.

L’Atir accompagne les patients vers la greffe rénale

L’Atir propose à ses patients toutes les techniques de suppléance rénale, dont la greffe (transplantation) de rein.
Celle-ci consiste à remplacer les reins déficients par un rein sain. Elle offre donc au patient plusieurs années de vie sans dialyse.

En 2021, notre établissement a ainsi créé, en son sein, un service de coordination pré-greffe, chargé d’accompagner les patients vers la transplantation rénale. Notre équipe dédiée établit notamment leur bilan médical pour identifier s’il est compatible à la greffe. Elle les oriente vers le CHT Gaston Bourret, partenaire de l’Atir, pour la réalisation de la greffe.

Le rein, à quoi sert-il, pourquoi l'insuffisance rénale chronique ?
En Nouvelle-Calédonie, l'hôpital public, le CHT-Médipôle procède à des transplantations rénales depuis fin 2020. L'Atir participe à cette belle aventure.

À l’Atir, l’innovation médicale a toute sa place 

L’Atir a fait du progrès l’une de ses valeurs clés. C’est pourquoi elle veille à intégrer dans sa pratique médicale toutes les innovations qui interviennent dans l’intérêt du patient. Quelques exemples.

Depuis 2010, nous avons recours à la télé-médecine.
En 2013, nous avons déployé l’hémodiafiltration (HDF) dans nos unités de dialyse.
Depuis 2016, nous proposons la dialyse longue de nuit dans certaines de nos unités.
En 2017, nous avons lancé notre  programme d’éducation thérapeutique des patients, avec un médecin et une infirmière référente.
En 2018, l’Atir a équipé ses unités en échographes pour surveiller les abords vasculaires des patients, assister les infirmiers lors des ponctions difficiles et limiter le recours à l’hôpital.
Depuis 2022, nos infirmiers pratiquent le buttonhole, technique d’abord vasculaire a-traumatique. Nous mettons aussi en oeuvre une politique de prise en charge de la douleur des patients.

Un matériel de pointe

L’Atir utilise des équipements (générateurs de dialyse et traitement d’eau de dernière génération, échodopplers…) à la pointe du progrès.
Elle est ainsi en mesure de proposer aux patients les traitements les plus efficaces.
Elle possède une pharmacie à usage interne pour maîtriser la chaîne logistique nécessaire à une prise en charge optimale.