16 Nov Une infirmière hygiéniste à l’Atir, pourquoi ?
En juillet, l’Atir a embauché une infirmière hygiéniste, Marlène Curot. Elle a intégré notre équipe opérationnelle d’hygiène (EOH) et notre comité de prévention des infections associées aux soins en dialyse (CPIAS-dia). A la lecture de ses missions, vous comprendrez pourquoi il était important que Marlène nous rejoigne.
L’équipe opérationnelle d’hygiène (EOH) de l’Atir, dont le docteur Brigitte Glasman a la responsabilité, vient d’accueillir Marlène Curot, infirmière hygiéniste. A temps plein sur cette mission, l’infirmière a, en quelques jours, fait le tour des services et des unités de dialyse pour comprendre le fonctionnement de notre association.
Quelles missions pour notre infirmière hygiéniste ?
Marlène est chargée de mettre en œuvre le programme annuel d’actions que l’EOH a défini pour faire respecter les règles d’hygiène dans les unités de dialyse de l’Atir. En particulier, elle doit suivre quotidiennement :
-les patients placés en précautions complémentaires ;
-les bactériémies et les prescriptions d’antibiotiques (épidémiologie des patients) ;
Marlène assure aussi les audits et met à jour la documentation sur l’hygiène.
Membre du CPIAS-dia
Marlène participe au comité de prévention des infections associées aux soins en dialyse (CPIAS-dia) que l’Atir a formé avec son partenaire privé, l’U2nc. Elle coopère avec la gestionnaire des risques sanitaires de l’U2nc pour faire avancer le programme commun du CPIAS-dia. Il s’agit, notamment, de :
-surveiller en réseau les infections associées aux soins (Repias) ;
-diligenter les audits des pratiques des professionnels (avec analyse de leurs freins par rapport aux règles d’hygiène) ;
-animer des événements pour sensibiliser à l’hygiène des mains et à la lutte contre l’antibiorésistance.
Gardienne de l’amélioration de nos pratiques
En parallèle des actions de routine, Marlène Curot contribue à l’amélioration du niveau d’hygiène dans les unités de dialyse en introduisant de nouveaux outils :
-couvertures bactériostatiques pour les patients ;
-lingettes pré-imprégnées pour faciliter la gestion des dilutions ;
-matériel de bionettoyage ;
-procédures de traçabilité de l’information sur les précautions complémentaires dans le dossier médical de néphrologie (DMN) ;
-indicateur annuel de suivi des réévaluations d’antibiothérapies.