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L’Atir encourage ses patients à gagner en autonomie pour améliorer leur parcours de soins. Dans cet objectif, sa direction du service des soins infirmiers (DSSI) a lancé, en octobre, un projet pilote intitulé Reindez-vous Santé. Julien Guillemot, son directeur, nous explique comment l’équipe infirmière amène les dialysés à prendre eux-mêmes les rendez-vous liés à leur prise en charge médicale.

En décembre, pour Noël, grand concours d'arts plastiques à l'Atir. À l'initiative de la direction des ressources humaines (DRH), ses infirmiers et agents de service ont imaginé et fabriqué leurs sapins de Noël. Deux contraintes étaient imposées aux volontaires. La première : utiliser du matériel récupéré de l'activité de dialyse. La seconde : adresser photos et vidéos de leur arbre à la DRH avant le 15 décembre. Deux unités d'hémodialyse ont remporté la palme ex-æquo. Bravo !

Arrivée à l'Atir en avril 2024 pour quatre mois, le docteur Inès Castellano a contribué à atténuer les effets de la crise dans les unités d'hémodialyse du grand Nouméa. Elle y a, en effet, relayé les médecins surchargés, y compris ceux des autres opérateurs de dialyse locaux. Elle est repartie en août vers Tahiti, secouée par les affrontements urbains auxquels elle a assisté en direct, mais consciente d’avoir vécu une expérience médicale et humaine unique. Questions à une néphrologue espagnole partie découvrir le Pacifique français.

 

Comment dialyser les patients lorsque la force majeure rend la plupart des unités médicales inaccessibles ? L’Atir a résolu cette question, en mai, en confiant l’organisation de ses séances à une cellule d’appel. Principalement constituée de cadres de soins et d’infirmiers (IDE), cette cellule a permis d'hémodialyser coûte que coûte. Saluons leur action.

« À Nouméa, ce 14 mai, nous nous sommes organisés pour sauver les patients. » À peine l’Atir a-t-elle eu connaissance de l’ampleur des émeutes, barrages routiers et incendies embrasant le grand Nouméa, le 13 mai, qu’elle s’est mobilisée pour assurer la continuité de la prise en charge des patients. Nicolas Darsaut, directeur général, revient sur la crise et ses enseignements.

Gestion de crise : à compter du 13 mai, pendant huit semaines, la Nouvelle-Calédonie a vécu de graves émeutes qui ont pesé sur la prise en charge des malades. L'Atir, dont la mission est de traiter, notamment en dialyse, les insuffisants rénaux chroniques, a dû trouver des solutions inédites pour l'accomplir coûte que coûte. Retour, étape par étape, sur la façon dont elle a porté secours à ses patients.

Atir l'haricot, c'est le nom du journal interne de l'Atir. Son objectif ? Informer les collaborateurs de l’association sur ses enjeux, ses projets, ses réalisations, son quotidien. Aussi la publication trimestrielle est-elle devenue, en quelques années, le reflet de son identité et de ses valeurs. Son dernier numéro fera date : Atir l'haricot raconte la crise politique et institutionnelle la plus aiguë que la Nouvelle-Calédonie ait jamais traversé, telle que les équipes de l'Atir l'ont vécue et surmontée, de mai à juillet 2024, avec courage et solidarité. Pour sauver les patients.

Vous corrélez hypnose et monde du spectacle ? Détrompez-vous ! Certains médecins de l’Atir ont désormais recours à des séances d’hypnose thérapeutique pour diminuer l’anxiété et la douleur des patients dialysés. L'Atir complète ainsi son volet médicamenteux de la prise en charge de la douleur, pour améliorer le parcours de soins des insuffisants rénaux chroniques. Le docteur Carceles, très impliquée dans cette approche aux résultats étonnants, nous l’explique.