Générateurs de dialyse Tag

Comment dialyser les patients lorsque la force majeure rend la plupart des unités médicales inaccessibles ? L’Atir a résolu cette question, en mai, en confiant l’organisation de ses séances à une cellule d’appel. Principalement constituée de cadres de soins et d’infirmiers (IDE), cette cellule a permis d'hémodialyser coûte que coûte. Saluons leur action.

L'hygiène en dialyse, une priorité ! Pour preuve, l'Atir vient d'acquérir des équipements innovants pour faire la chasse aux bactéries et renforcer ainsi la qualité de ses soins. Un kit d’ATP-métrie qui vérifie l’eau de dialyse, des centrales de dilution de détergent automatisées, des couvertures bactériostatiques... L' association continue donc de miser sur la valeur Progrès.

« Nous formons nos IDE au traitement de l’eau de dialyse car elle est une composante majeure de notre activité. Pour exercer leur métier avec rigueur, ils doivent en maîtriser le circuit. » C'est ce que rappelle Julien Guillemot, directeur du service des soins infirmiers de l'Atir. L'association confie donc à Yoann Lauret, responsable des techniciens de dialyse, l'animation d'une formation spécifique au traitement d’eau. IDE qui nous lisez, inscrivez-vous.

Parmi ses valeurs fondamentales, l’Atir a inscrit le progrès. Elle l’illustre dans le domaine technique et médical en s’équipant de Nikkiso DBB Exa. Ces générateurs de dialyse ultra-performants améliorent encore la qualité des soins aux patients insuffisants rénaux, que le principal opérateur calédonien prend en charge partout en Nouvelle-Calédonie.

Oui, à l’Atir, les patients mettent la main à la pâte. L’une de ses unités d’hémodialyse de proximité (UHP), située à Koutio, près de Nouméa, en témoigne. En effet, son équipe de soignants a pour projet de service d’accompagner les dialysés vers plus d’autonomie dans leurs soins. Comment s’y prend-elle ? En les invitant, par exemple, à monter leur générateur de dialyse.

Le 20 février, l’Atir a ouvert la troisième salle de son unité de dialyse médicalisée (UDM) de Dumbéa sur Mer. Baptisée Niaouli, elle est dotée d’équipements de pointe. Ce projet, mené en huit mois, montre la grande capacité de réaction de l’établissement de santé quand il s’agit d’assurer au patient la continuité de sa prise en charge.