Au 1er janvier 2024, l’Atir emploie une équipe médicale constituée de :
Le docteur Yves Doussy est le directeur médical de l’Atir.
Nos médecins vous reçoivent en consultation pour traiter sur les questions suivantes :
-les maladies rénales chroniques ;
-l’hypertension artérielle résistante et celle du sujet jeune ;
-les maladies métaboliques rénales (anomalies du potassium, du sodium, du calcium, du phosphate, du magnésium) ;
-les lithiases rénales (calculs rénaux/coliques néphrétiques…)
-la préparation à la transplantation rénale des donneurs volontaires et de leurs receveurs ;
-le suivi des patients transplantés rénaux ;
-le suivi des patients dialysés (hémodialyse en centre et à domicile, dialyse péritonéale).
La dialyse remplace la fonction d’épuration des reins en filtrant le sang à travers une membrane artificielle (dialyseur) ou une membrane naturelle (membrane péritonéale) qui capte ses déchets. La dialyse permet de vivre de nombreuses années.
L’hémodialyse se pratique dans des unités de soins de types différents selon l’état de santé et le degré d’autonomie des patients : le centre, l’unité de dialyse médicalisée (UDM) et l’unité d’hémodialyse de proximité (UHP). Elle peut aussi se produire à domicile. Chaque type d’unité répond à des contraintes plus ou moins fortes en termes d’environnement médical (équipement, consultations médicales…).
Le centre se situe à proximité ou à l’intérieur d’un centre hospitalier. Comme l’UDM, il est destiné à des personnes aux problèmes de santé importants, qui ont besoin d’une surveillance médicale rapprochée. L’unité de proximité (ou « unité d’auto-dialyse ») correspond à des besoins plus légers. Les séances d’hémodialyse durent quatre heures et demie en général, en moyenne trois fois par semaine, un jour sur deux.
L’Atir exploite une UDM à Dumbéa sur Mer et dix UHP (dont trois aux Iles Loyauté et une à Wallis). Elle a également la responsabilité d’une unité mixte (UDM/UHP) installée à Koné dans le centre hospitalier du Nord (CHN), dont elle confie l’exploitation à l’U2nc.
Au 1er janvier 2024, l’Atir prend en charge plus de 500 patients dans ses unités d’hémodialyse, partout en Nouvelle-Calédonie et à Wallis. Elle y pratique deux techniques de dialyse :
– l’hémodialyse conventionnelle, y compris en soirée (pendant quatre heures) et de nuit (pendant huit heures environ) ;
– l’hémodiafiltration (HDF), qui ajoute une filtration massive à l’hémodialyse conventionnelle et épure davantage le sang du patient de ses grosses toxines. Cette technique requiert du matériel et des contrôles spécifiques.
Pour diversifier son offre de soins, l’Atir a déployé à Dumbéa sur Mer une unité de dialyse à domicile (UDD). Celle-ci propose aux patients d’effectuer la dialyse chez eux, quotidiennement, selon deux modalités : la dialyse péritonéale et l’hémodialyse quotidienne à domicile (HDQ). Pour chacune, l’Atir prend en charge la formation et l’accompagnement du patient et de sa famille ; elle assure la surveillance médicale, la fourniture des équipements et consommables, la maintenance technique et l’évacuation des déchets d’activité de soins.
La dialyse péritonéale épure et filtre le sang à travers une membrane naturelle, le péritoine. Le patient la pratique tous les jours, manuellement ou avec l’aide d’un cycleur, diurne ou nocturne. L’hémodialyse à domicile quotidienne impose l’installation d’un générateur de dialyse chez le patient et la mise en place d’un abord vasculaire (ou fistule artério-veineuse) sur son avant-bras. Elle s’effectue tous les jours pendant deux à trois heures.
Quelle que soit la technique utilisée à domicile, les infirmiers et médecins de l’Atir accompagnent le patient et veillent au bon déroulement de sa dialyse.
En 2020, l’Atir prend en charge 69 patients en dialyse péritonéale
et 4 patients en HDQ.
L’Atir propose à ses patients toutes les techniques de suppléance rénale, dont la greffe (transplantation) de rein. Celle-ci consiste à remplacer les reins déficients par un rein sain et offre au patient plusieurs années de vie sans dialyse. Le patient candidat et compatible à la greffe est orienté vers le CHT Gaston Bourret, partenaire de l’Atir.
L’Atir utilise des équipements (générateurs de dialyse et traitement d’eau de dernière génération, échodopplers…) à la pointe du progrès, qui la mettent en mesure de proposer aux patients les traitements les plus efficaces. Elle possède une pharmacie à usage interne pour maîtriser la chaîne logistique nécessaire à une prise en charge optimale.