13 Déc L’unité de dialyse de Wallis célèbre diversité et tradition
Quand cohésion rime avec tradition… Le dimanche 14 avril, Linda, agent de service au sein de l’unité d’hémodialyse de proximité (UHP) de l’Atir à Wallis, a accueilli ses collègues chez elle. Leur intention était claire : préparer ensemble un repas dans l’umu, le four traditionnel wallisien. La rencontre, particulièrement symbolique, a permis aux différentes communautés ethniques, que leur activité de soins unit, de partager leur culture.
Au sein de l’unité d’hémodialyse de proximité (UHP) de Wallis, papalagi – on est ainsi nommé dans le Fenua lorsque l’on n’est ni wallisien, ni futunien – et natifs travaillent ensemble dans un bon état d’esprit. C’est cette cohésion d’équipe que soignants, agents et techniciens ont voulu appuyer le 14 avril. Par conséquent, ils se sont retrouvés à 7h du matin chez l’une d’entre eux, Linda, salariée de l’unité depuis son ouverture en 2007.
Quel plaisir de partager la préparation d’un repas sous le paito (le coin cuisine) familial ! Les papalagi étaient ravis d’apprendre et de participer au rituel de l’archipel. Avec leurs collègues wallisiens, ils ont râpé le coco, épluché le mei (fruit de l’arbre à pain) et l’igname, tué le cochon. Ils ont ensuite enveloppé les ingrédients dans des feuilles de bananiers. Enfin, ils les ont enfouis sous terre pour la cuisson, au contact des pierres chaudes de l’umu.
L’hommage complet aux beautés du Fenua
Avant de déguster ce délicieux repas traditionnel, la plupart des membres de l’équipe Atir ont revêtu une belle tenue wallisienne. C’était là rendre un bel hommage complet au Fenua. Ainsi, en plus de renforcer leur cohésion, ce beau dimanche a aussi célébré la diversité ethnique de l’UHP de Wallis. Une caractéristique qui fait sa richesse et facilite grandement la prise en charge des patients insuffisants rénaux de l’île. Nul doute qu’après une telle expérience culturelle, les papalagi savent mieux appréhender les dialysés océaniens !