22 Août Le Résir veut préserver les plus vulnérables face à l’inattendu
Le 11 mai, le Réseau de l’insuffisance rénale en Nouvelle-Calédonie (Résir) a voulu « nous préparer à l’inattendu et soutenir les plus vulnérables ». C’était, en effet, le thème de la Journée mondiale du rein. Pour la deuxième année consécutive, le Résir l’avait programmée à Koné, chef-lieu de la province Nord du pays. Une centaine de visiteurs en sont repartis bien informés sur l’insuffisance rénale, ses ravages, ses traitements.
C’était le 11 mai, de 9h à 15h, à Koné, salle Au Pitirî. Pour la deuxième année consécutive, le Réseau de l’insuffisance rénale en Nouvelle-Calédonie, le Résir, y a rassemblé ses membres, dont l’Atir, et ses partenaires. En effet, il y organisait la Journée mondiale du rein pour « soutenir les plus vulnérables devant l’inattendu ». Une allusion aux 850 millions d’insuffisants rénaux répartis dans le monde, fragilisés quand l’accès au diagnostic et aux soins est compromis, en raison de catastrophes naturelles, pandémies, guerres, etc.
La veille, le 10 mai, le président du Résir, le docteur Raphaël Cohen, avait traité le sujet en conférence à Koné, avec le laboratoire AstraZeneca, devant des professionnels de santé.
Pas de journée du rein sans les bénévoles du Résir
Gratianne Iliou, coordinatrice du Résir, reçoit la coutume d’accueil devant la salle Au Pitirî pour ouvrir la Journée du rein 2023.
Les représentants municipaux et coutumiers de Koné ont ouvert cette Journée du rein par une coutume accueillant le Résir. L’événement mobilise joyeusement, chaque année, une vingtaine d’animateurs bénévoles. Parmi eux, les coordinatrices du Résir : Gratianne Iliou, Noémie Baroux et leur assistante, Josélita Castel. Cette année, l’Atir comptait aussi d’autres représentants, comme Cécile Caillaba, son infirmière chargée de la coordination pré-greffe. Bravo et merci à tous les animateurs pour leur engagement !
De stand en stand, des infos sur l’insuffisance rénale
Lors de la Journée du rein, les associations de patients insuffisants rénaux, comme Emeraude, témoignent.
Le centre hospitalier territorial Gaston Bourret (CHT) avait pris l’initiative d’exposer des photos pour enjoliver la salle Au Pitirî. Une centaine de visiteurs y ont trouvé, grâce au travail des coordinatrices du Résir, des informations riches sur l’insuffisance rénale. L’Atir, l’U2nc le CHT, les associations Ascadiet (diététiciens), ADNC (patients diabétiques) et Emeraude (patients dialysés), les ont ainsi sensibilisés aux techniques de dialyse, au don d’organes, à la greffe rénale, aux bienfaits d’une saine alimentation…
Le Résir constate chaque année l’engouement des visiteurs pour la séance sportive avec un coach.
Le public a, par ailleurs, apprécié le coin-ciné du Résir projetant des témoignages de patients, et la séance sportive avec un coach. Accueil enthousiaste également pour le bingo de l’Ascadiet et ses lots : des paniers de fruits et légumes. Une manière ludique d’aborder les vertus d’une alimentation saine pour prévenir l’insuffisance rénale. Remercions les membres de la fédération des femmes de Koné pour la restauration le 11 mai !
Le dépistage gratuit, une tradition de la Journée du rein
Comme en 2022, les docteurs Raphaël Cohen et Jean-Michel Tivollier, néphrologues à l’Atir et l’U2nc respectivement, dispensaient des conseils médicaux. De son côté, la société Cipac, partenaire du Résir, dépistait gratuitement, avec l’ADNC, les facteurs de risque de l’insuffisance rénale chronique. Diabète, hypertension artérielle, obésité – plus de cent personnes ont effectué le test. L’Atir y a ajouté le dépistage de la créatinémie et la protéinurie chez soixante volontaires. Ces chiffres marquent, pour le Résir, le succès de la Journée du rein comme action de prévention. Retrouvez ses bénévoles en 2024 !
Cipac (distributeur d’équipement médicaux) proposait des dépistages gratuits de l’insuffisance rénale lors de la Journée du rein 2023.
+ d’info sur www.resir.nc et Facebook Resir. contact@resir.nc.
