L’Atir publie son journal Spécial crise 2024

Atir l'haricot, le journal interne de l'Atir, consacre un numéro spécial à la crise vécue en Nouvelle-Calédonie en mai et juin 2024.

L’Atir publie son journal Spécial crise 2024

Atir l’haricot, c’est le nom du journal interne de l’Atir. Son objectif ? Informer les collaborateurs de l’association sur ses enjeux, ses projets, ses réalisations, son quotidien. Aussi la publication trimestrielle est-elle devenue, en quelques années, le reflet de son identité et de ses valeurs. Son dernier numéro fera date : Atir l’haricot raconte la crise politique et institutionnelle la plus aiguë que la Nouvelle-Calédonie ait jamais traversé, telle que les équipes de l’Atir l’ont vécue et surmontée, de mai à juillet 2024, avec courage et solidarité. Pour sauver les patients.

Atir l’haricot, c’est le journal interne de l’Atir. En 2016, lors d’un audit de la qualité de vie au travail, les collaborateurs de l’association avaient exprimé le besoin de voir intensifier la communication interne. Parmi les outils à déployer pour y répondre, les directions générale et des ressources humaines ont choisi de dynamiser le journal, qui paraissait déjà, mais épisodement, sur quelques feuilles volantes. C’est la mission qu’ils ont assignée à un prestataire spécialiste en communication éditoriale. Avec son aide et la contribution des équipes, Atir l’haricot est devenu une parution régulière, professionnelle, avec l’identité graphique propre à l’Atir et surtout, un contenu dense en informations utiles pour les salariés.

Atir l’haricot, quand la com procède de la démarche qualité

Comment produire un journal qui fait primer la qualité, la fiabilité de l’information ? En faisant procéder Atir l’haricot d’une mécanique bien rodée. Ainsi, Nicolas Darsaut, directeur général, Karine Denis, directrice des ressources humaines et Eloïse Beaussoleil, responsable du pôle Qualité et technique de l’Atir, composent son comité éditorial. Ils élaborent le sommaire de chaque numéro en se fondant sur l’actualité du trimestre sur lequel il portera ; ils tiennent compte également des propositions de sujets des équipes. Le prestataire externe les assiste dans ce travail éditorial puis est chargé de réaliser concrètement le journal, selon leurs directives.

Des médecins aux agents de service, les salariés de l'Atir s'informent sur l'association en lisant le journal interne, Atir l'haricot.

Des médecins aux agents de service, les salariés de l’Atir s’informent sur l’association en lisant le journal interne, Atir l’haricot.

Ainsi, à partir d’informations collectées auprès des services et unités, ce sous-traitant spécialisé rédige les articles, conçoit les aspects graphiques et monte la maquette. Après validation de la direction générale, il fait imprimer et livrer les exemplaires du journal. Le pôle Qualité de l’Atir s’occupe alors de les dispatcher dans les unités de dialyse et de mettre le journal en ligne sur son portail.

Dans notre journal, nos métiers, nos valeurs, notre identité

En plus de recherches documentaires, le prestataire interviewe les collaborateurs de l’Atir pour alimenter les sujets retenus au sommaire. Médecins, infirmiers, techniciens, administratifs, agents de service, ont ainsi l’opportunité de parler de leur métier pour le faire connaître à leurs collègues. Les rédacteurs synthétisent les informations collectées et les mettent en valeur, photos à l’appui.

Grâce à la participation des équipes, qui sont aussi ses lecteurs, Atir l’haricot retrace fidèlement la mission, les défis, les valeurs de l’Atir. Il leur communique des informations importantes sur leur environnement de travail et sert à partager les expériences professionnelles.

Un numéro Spécial crise 2024

Depuis huit ans désormais, Atir l’haricot cimente les relations humaines dans l’association, en plus de constituer une source documentaire précieuse. Il était donc logique de consacrer le numéro de septembre 2024 à l’épisode éprouvant que les équipes ont vécu de mai à juillet : les émeutes dans le grand Nouméa.

« À compter du 13 mai, pendant huit semaines, nous avons vécu des événements dont nous nous remettons à peine aujourd’hui, déclare Nicolas Darsaut, directeur général de l’Atir. Dans ce dossier spécial d’Atir l’haricot, nous voulons figer nos souvenirs immédiats, en donner la première narration. IDE, cadres de soins, médecins, administratifs, techniciens, informaticiens, y témoignent de leur expérience unique de gestion de crise. Quoi que devienne l’Atir, l’épisode est gravé dans son histoire. Gravé en raison de sa brutalité, sa violence. Gravé surtout parce que nous l’avons surmonté en montrant l’agilité, le courage, l’engagement, l’entraide et la cohésion dont nous étions capables, pour porter secours à nos patients. Ensemble, nous les avons sauvés. Ces qualités, nous en aurons besoin de longs mois encore. Je remercie les équipes d’être avec nous. »

Téléchargez Atir l’haricot Spécial crise 2024

 


Écolo, Atir l’haricot ? Oui, autant que possible !

Vous faites peut-être partie de ces lecteurs qui se demandent, légitimement, en  feuilletant un journal interne d’entreprise, s’il est raisonnable d’imprimer ce type de documents, de nos jours. Quelques pistes de réflexion pour combattre les idées reçues et lire l’exemplaire Atir l’haricot Spécial crise 2024 sans complexes.

Pourquoi l’Atir a-t-elle choisi d’imprimer Atir l’haricot ? En premier lieu, pour le mettre à disposition de tous ses collaborateurs – des médecins aux agents de service – et leur en faciliter l’accès, qu’ils travaillent sur écran ou non. Ensuite, parce qu’il est cliniquement établi que la lecture d’un support papier favorise mémorisation et connaissance, bien au-delà de la lecture sur écran. Enfin, parce que la comparaison des empreintes environnementales d’un document papier et de son pendant numérique fait sauter les préjugés.

Agent de service lecture Atir l'haricot journal interne Atir

Ce dernier argument, écologique, nous déculpabilise. Oui, la version papier d’Atir l’haricot consomme de l’énergie, mais majoritairement au début de son cycle de vie, pour sa fabrication et sa livraison aux unités, phases très émettrices de CO2. En revanche, une fois que vous tenez votre journal en mains, finie l’empreinte carbone, et pour longtemps. Sans compter qu’on peut sans difficulté recycler ou mettre au rebut le papier, localement.

Le coût énergétique du digital

A l’inverse, un journal en version digitale consomme de l’énergie toute sa vie. Hébergement, téléchargement, consultation, stockage, sont des opérations qui pèsent sur la facture énergétique, année après année (surtout lorsqu’il faut, légalement, archiver les documents pendant dix ans). Pour visionner l’« immatériel », on a (hélas !) besoin de supports électroniques bien matériels : ordinateurs, tablettes, téléphones portables, etc.. Or, leur cycle de vie, de leur fabrication à leur recyclage, a un grand impact environnemental. Sans compter que la Nouvelle-Calédonie n’est pas en mesure de recycler ni mettre au rebut ces équipements électroniques.

En commandant un journal clé-en-mains, la direction de l’Atir s’est assurée d’en minimiser l’impact écologique. Atir l’haricot est donc imprimé sur des presses numériques au rendement énergétique amelioré, qui diminuent le gâchis de papier et dont le fabricant compense les émissions de CO2. En fin de vie, l’imprimeur réexpédie ces presses au fabricant pour recyclage.

De plus, les encres d’Atir l’haricot sont à liant végétal et stockées dans des ­ bidons métalliques de grosse capacité (pour éviter les habituelles cartouches en plastique polluantes). Son papier est labellisé FCS (Forest stewardship council) ou PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières) : il est produit selon les procédures de gestiFSC papier écologiqueon durable des forêts. Enfin, l’imprimerie d’Atir l’haricot est dotée de panneaux solaires pour diminuer son empreinte carbone. Et la réalisation du journal interne de l’Atir contribue à faire vivre une quinzainPEFC papier recyclé et écologique e de foyers calédoniens.

 

 

Science, conscience et connaissance

Enfin, bon à savoir : l’impact d’un document papier sur l’environnement dépend du temps de lecture. Au-delà de douze minutes de visionnage sur écran, la plupart des versions en papier sont plus écologiques (leur bilan carbone est inférieur). S’ajoute à ce constat l’aspect cognitif, fondamental : des études scientifiques de plus en plus nombreuses montrent les atouts de la lecture sur papier. Ses caractéristiques matérielles et sensorielles, inexistantes pour la lecture sur support numérique (car liées à la forme, la couverture, l’odeur, l’épaisseur des pages, etc.), aident notre cerveau à intégrer les informations lues et les retenir durablement. Collaborateurs de l’Atir, lisez et relisez Atir l’haricot, sur papier. En plus de participer à la vie de l’association, vous adopterez ainsi un comportement responsable.