Les valeurs de l’Atir

L’Atir encourage ses patients à gagner en autonomie pour améliorer leur parcours de soins. Dans cet objectif, sa direction du service des soins infirmiers (DSSI) a lancé, en octobre, un projet pilote intitulé Reindez-vous Santé. Julien Guillemot, son directeur, nous explique comment l’équipe infirmière amène les dialysés à prendre eux-mêmes les rendez-vous liés à leur prise en charge médicale.

Magasinier : c'est le métier que Malia, Alphil, Isidore, James, exercent à l'Atir. Dans la pharmacie à usage interne (PUI) de notre établissement de santé, ils agencent les stocks de médicaments et de dispositifs médicaux. Et surtout, ils préparent les commandes destinées aux unités de dialyse. Une étape indispensable pour la continuité de la prise en charge des patients insuffisants rénaux chroniques.  

Comment dialyser les patients lorsque la force majeure rend la plupart des unités médicales inaccessibles ? L’Atir a résolu cette question, en mai, en confiant l’organisation de ses séances à une cellule d’appel. Principalement constituée de cadres de soins et d’infirmiers (IDE), cette cellule a permis d'hémodialyser coûte que coûte. Saluons leur action.

Gestion de crise : à compter du 13 mai, pendant huit semaines, la Nouvelle-Calédonie a vécu de graves émeutes qui ont pesé sur la prise en charge des malades. L'Atir, dont la mission est de traiter, notamment en dialyse, les insuffisants rénaux chroniques, a dû trouver des solutions inédites pour l'accomplir coûte que coûte. Retour, étape par étape, sur la façon dont elle a porté secours à ses patients.

« Nous formons nos IDE au traitement de l’eau de dialyse car elle est une composante majeure de notre activité. Pour exercer leur métier avec rigueur, ils doivent en maîtriser le circuit. » C'est ce que rappelle Julien Guillemot, directeur du service des soins infirmiers de l'Atir. L'association confie donc à Yoann Lauret, responsable des techniciens de dialyse, l'animation d'une formation spécifique au traitement d’eau. IDE qui nous lisez, inscrivez-vous.

La cohésion d’équipe, c’est volatile. A Wallis, les collaborateurs de l’unité d’hémodialyse de proximité (UHP) de l’Atir ont donc décidé de l’entretenir, en toute occasion. Ainsi, mi-juin, quatre de ses infirmiers et agents ont participé à une compétition de va’a à Vaitupu, dans le nord de l’île. Ils se sont frottés à des équipages issus des services publics et assimilés. Chapeau !

Comment l’Atir égaye-t-elle le quotidien de ses patients et de ses équipes soignantes ? En ne négligeant aucune opportunité. Ainsi, chaque trimestre, elle fait paraître dans son journal interne, « Atir l’haricot », une recette gourmande que ses salariés n’hésitent pas à cuisiner et goûter ensemble. Le défi : allier plaisir gustatif et diététique. Vous voulez vous en convaincre ? Savourez les bouchées au coco fondantes et croquantes de Caroline S., infirmière de l’unité d’hémodialyse de proximité de l’Atir à Wallis. Moins sucrées que les confiseries traditionnelles, elles sont idéales en temps de fête.