L’Atir en projets

Tous formés aux gestes d'urgence en dialyse ? C'est le souhait de l'Atir. Deux-tiers de ses infirmiers et pratiquement tous ses agents de service maîtrisent déjà ces gestes indispensables. Des chiffres très honorables, car l’association a commencé à y former son personnel il y a à peine 4 ans. Ses deux référents Urgence, Laura Labereille et Sylvain Bonnal, sont allés jusqu’à Wallis cette année, pour y initier leurs collègues.

Loin dans le Pacifique, l'Atir fait l'expérience du cloud, quotidiennement. Tout est parti d'une exigence fondamentale : rester un établissement de santé d'avant-garde, qui met le parcours patient au centre de ses préoccupations. Pour soutenir, dans cet esprit, son activité médicale de prise en charge de l'insuffisance rénale dans l'Océan Pacifique, l'association et son partenaire privé, l'U2nc, ont choisi les solutions Google Cloud. Elle leur permet, entre autres, le partage d'information sur les patients en toute confidentialité.

En juillet, l’Atir a embauché une infirmière hygiéniste, Marlène Curot. Elle a intégré notre équipe opérationnelle d’hygiène (EOH) et notre comité de prévention des infections associées aux soins en dialyse (CPIAS-dia). A la lecture de ses missions, vous comprendrez pourquoi il était important que Marlène nous rejoigne. 

Parmi ses valeurs fondamentales, l’Atir a inscrit le progrès. Elle l’illustre dans le domaine technique et médical en s’équipant de Nikkiso DBB Exa. Ces générateurs de dialyse ultra-performants améliorent encore la qualité des soins aux patients insuffisants rénaux, que le principal opérateur calédonien prend en charge partout en Nouvelle-Calédonie.

La cohésion d’équipe, c’est volatile. A Wallis, les collaborateurs de l’unité d’hémodialyse de proximité (UHP) de l’Atir ont donc décidé de l’entretenir, en toute occasion. Ainsi, mi-juin, quatre de ses infirmiers et agents ont participé à une compétition de va’a à Vaitupu, dans le nord de l’île. Ils se sont frottés à des équipages issus des services publics et assimilés. Chapeau !

L’Atir défend des valeurs dans sa mission au service des patients insuffisants rénaux : l’engagement, l’entraide, le progrès et la satisfaction. En 2019, elle les a écrites dans une charte, au terme d’une réflexion qui a impliqué, pendant un an, direction et salariés. Proposée à chaque nouvel arrivant, la charte traduit la volonté des équipes d’ancrer dans leur quotidien des comportements chargés de sens.

Les paradis tropicaux n’échappent pas à l’insuffisance rénale chronique. C’est le cas des Iles Loyauté – Maré, Lifou et Ouvéa – joyau de la Nouvelle-Calédonie. L’Atir y exploite donc trois unités de dialyse de proximité (UHP). Cependant, pour minimiser son impact écologique, elle vient d’y mettre en service, en partenariat avec les autorités sanitaires locales, des micro-ondes destinés à broyer et décontaminer les déchets d’activités de soin à risque infectieux (DASRI). Un jalon dans son engagement écoresponsable.