Démarche qualité

La prise en charge du patient en dialyse commence par une étape incontournable : son accueil dans les locaux de l'Atir. Sa direction du service des soins infirmiers (DSSI) sait que la qualité de ce premier contact déterminera celle du parcours de soins. Elle a donc décidé de lancer un projet d’accueil personnalisé à l’Atir, ou Papa. L’engagement des équipes soignantes, la coopération avec le centre hospitalier territorial (CHT) et la satisfaction du patient, y prévalent.

L’Atir encourage ses patients à gagner en autonomie pour améliorer leur parcours de soins. Dans cet objectif, sa direction du service des soins infirmiers (DSSI) a lancé, en octobre, un projet pilote intitulé Reindez-vous Santé. Julien Guillemot, son directeur, nous explique comment l’équipe infirmière amène les dialysés à prendre eux-mêmes les rendez-vous liés à leur prise en charge médicale.

Atir l'haricot, c'est le nom du journal interne de l'Atir. Son objectif ? Informer les collaborateurs de l’association sur ses enjeux, ses projets, ses réalisations, son quotidien. Aussi la publication trimestrielle est-elle devenue, en quelques années, le reflet de son identité et de ses valeurs. Son dernier numéro fera date : Atir l'haricot raconte la crise politique et institutionnelle la plus aiguë que la Nouvelle-Calédonie ait jamais traversé, telle que les équipes de l'Atir l'ont vécue et surmontée, de mai à juillet 2024, avec courage et solidarité. Pour sauver les patients.

Déléguée à la lutte contre le sexisme et le harcèlement : c’est le rôle que l’Atir a confié à Catherine Jannet, PhD. L'association se conforme ainsi à la loi du pays favorisant l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, votée en Nouvelle-Calédonie le 26 mai 2023.

L'hygiène en dialyse, une priorité ! Pour preuve, l'Atir vient d'acquérir des équipements innovants pour faire la chasse aux bactéries et renforcer ainsi la qualité de ses soins. Un kit d’ATP-métrie qui vérifie l’eau de dialyse, des centrales de dilution de détergent automatisées, des couvertures bactériostatiques... L' association continue donc de miser sur la valeur Progrès.

« Nous formons nos IDE au traitement de l’eau de dialyse car elle est une composante majeure de notre activité. Pour exercer leur métier avec rigueur, ils doivent en maîtriser le circuit. » C'est ce que rappelle Julien Guillemot, directeur du service des soins infirmiers de l'Atir. L'association confie donc à Yoann Lauret, responsable des techniciens de dialyse, l'animation d'une formation spécifique au traitement d’eau. IDE qui nous lisez, inscrivez-vous.

C’est un constat inéluctable : au-delà du soin, beaucoup de patients insuffisants rénaux chroniques ont besoin d’aide. Pourquoi ? Pour résoudre les problèmes d’ordre psychologique et social qui impactent leur quotidien, leur moral, leur santé. Par conséquent, l’Atir s’est adjointe les compétences d’une assistante sociale, Amélie Teissedre. Quelques questions à l’intéressée, pivot du pôle psycho-social pluridisciplinaire de l'association.

Comment l’Atir accueille-t-elle les salariés qu'elle embauche ? Rendez-vous, visite des services, échanges avec les équipes, formations enrichissantes... La direction des ressources humaines a mis en place une procédure d’intégration tout à l’avantage de ceux qui choisissent de lui offrir leurs compétences. Franchissons le seuil de la communauté Atir.

Tous formés aux gestes d'urgence en dialyse ? C'est le souhait de l'Atir. Deux-tiers de ses infirmiers et pratiquement tous ses agents de service maîtrisent déjà ces gestes indispensables. Des chiffres très honorables, car l’association a commencé à y former son personnel il y a à peine 4 ans. Ses deux référents Urgence, Laura Labereille et Sylvain Bonnal, sont allés jusqu’à Wallis cette année, pour y initier leurs collègues.